(Péri)ménopause : une nutritionniste fait le bilan

et donne des conseils pour soutenir notre système endocrinien

Quand nous sommes sujettes à toutes sortes de maux indésirables et des émotions négatives, nos hormones sont souvent pointées du doigt. Pourtant, elles sont indispensables ! Au total, notre organisme abrite environ cent hormones avec chacune une fonction distincte qui dirige de nombreux processus physiques. Les hormones œstrogène et progestérone sont au cœur du cycle hormonal féminin. Pendant la (péri)ménopause (en moyenne à partir de l’âge de 45 ans), la baisse d’œstrogène s’accélère soudainement, perturbant le délicat équilibre hormonal et entrainant une grande quantité de symptômes chez beaucoup de femmes.

Les cycles irréguliers sont la première conséquence de ce déséquilibre hormonal. D’autres symptômes se manifestent aussi : les illustres bouffées de chaleur, mais aussi la sècheresse vaginale, les sueurs nocturnes, un mauvais sommeil marqué par des éveils fréquents, des sautes d’humeur et des problèmes de concentration. Bien que ces symptômes soient souvent inéluctables, soutenir la ménopause et ses conséquences peut générer un confort maximal.



Moins sur les hanches, plus autour du ventre

À partir de la périménopause, les femmes notent également qu’il est plus difficile de perdre du poids. La graisse autour des hanches diminue, mais celle autour de l’abdomen s’amplifie.

 

Illustration 5 : changement de la répartition de graisse à partir de 45 ans (périménopause)
Illustration 5 : changement de la répartition de graisse à partir de 45 ans (périménopause)

Deux raisons expliquent ce changement dans la répartition de graisse :

  1. D’une part, la baisse hormonale à partir de la périménopause provoque une réduction du métabolisme et donc une augmentation de l’accumulation de graisse. Mais l’organisme essaie aussi de maintenir le taux d’œstrogène et tente sa chance en transformant la testostérone en œstrone (une substance qui ressemble à l’œstrogène). Devinez où cette transformation a lieu ? En effet, dans notre graisse viscérale ou encore, graisse du ventre. ​
  2. D’autre part, la masse musculaire décline. C’est un procédé naturel qui fait partie du vieillissement. Vient s’ajouter à cela que les femmes bougent moins lorsqu’elles prennent de l’âge. Suite à cette réduction de masse musculaire, nous brulons moins de glucose qui est stocké sous la forme de graisse viscérale. Ici aussi, une accumulation de graisse à hauteur de l’abdomen.

Cette graisse supplémentaire provoque aussi de la graisse autour des organes. Dans un premier temps, le foie s’engraisse et fait l’objet d’une surcharge. Et c’est le foie justement qui joue un rôle essentiel dans le système endocrinien.

« Le foie est un organe crucial dans le système endocrinien. Trop souvent, on l’examine uniquement en cas d’excès d’alcool. Pourtant, plus de la moitié des femmes souffrent d’un foie surchargé, un “foie gras”. Une surcharge du foie peut provoquer une résistance à l’insuline. L’insuline est connue chez les personnes diabétiques, c’est l’hormone du sucre, mais un déséquilibre hormonal pendant la ménopause peut aussi provoquer une résistance à l’insuline. Les récepteurs hépatiques réagissent plus lentement et le foie produit continuellement du sucre en conséquence. Il se surcharge davantage, provoquant dès lors de grosses sueurs nocturnes. », explique Amandine De Paepe.

Des bouffées de chaleur surchargées :

La surcharge du foie provoque une plus grande résistance à l’insuline, mais aussi une production moins importante d’aromatase, l’enzyme responsable de la production d’œstrogène. Une plus grande résistance à l’insuline provoque, à son tour, plus d’accumulation de graisse autour de l’abdomen. Une plus faible production d’aromatase entraine une baisse d’œstrogène. Et c’est ainsi qu’un cercle vicieux se crée ; il accélère la périménopause et exacerbe les troubles qui vont de pair.

En plus le foie doit détruire des quantités croissantes de substances toxiques, énergie et temps qu’il ne peut plus investir dans la destruction d’hormones qui restent alors trop longtemps dans l’organisme. Le foie — qui devrait se « désintoxiquer » la nuit — est mis sous pression et provoque les célèbres bouffées de chaleur.

Un soutien naturel

Il est extrêmement important que les femmes ménopausées écoutent leur corps et s’assurent que l’exercice physique, une alimentation équilibrée et les bons suppléments permettent à leur organisme de bénéficier de ce dont il a besoin pour réduire le risque de bouffées de chaleur et d’autres troubles.

Quelques conseils :

  • Les légumes devraient composer la moitié de votre assiette.
  • Il est conseillé de terminer avec les glucides. Après 15 h, il faudrait les bannir.
  • Évitez les sucres.
  • Limitez votre consommation d’alcool et alternez avec de l’eau.
  • Prenez des suppléments au Maca (une plante qui booste notamment l’énergie tout en étant efficace pour l’harmonie générale du corps) et à l’ashwaganda (qui est particulièrement efficace contre les symptômes liés au stress et qui booste la santé mentale et physique) comme dans le Balance me de Insentials, une formule spéciale développée pour les femmes ménopausées.
  • Limitez votre consommation de fruits à deux par jour et combinez avec une source de protéines.
  • Ajoutez des noix, des pépins, des herbes à votre alimentation.
  • Limitez l’alimentation transformée et animale.
  • Augmentez votre consommation d’œufs à 4/jour et optez résolument pour des œufs durs.
  • Prenez soin de votre foie. Consommez des aliments riches en fibres et évitez l’alimentation transformée. Le Detox boost de Insentials contient des antioxydants hépatiques qui stimulent naturellement les cellules hépatiques.

 

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À propos de Insentials

Auteure et nutritionniste Amandine De Paepe a bénéficié d’une longue formation universitaire. Elle a obtenu un master européen en nutrition dans les universités de Wageningen (Pays-Bas), Cork (Irlande), Lund (Suède) et Paris (France). Après sa carrière internationale dans le secteur pharmaceutique, elle s’est lancée dans le conseil nutritionnel qu’elle combinait à des analyses de sang spécifiques, des tests d’ADN ou de glycémie et des suppléments personnalisés. Au fil des ans, Amandine a fait de sa passion son travail. Aujourd’hui, elle est la fondatrice d'Insentials, LA marque belge de vitamines et de suppléments alimentaires.